Guitariste et compositeur brésilien, Aurélio Edler-Copes a été marqué par la lecture de Thomas Bernhard, notamment Die Billigesser : flux de mots, phrases répétées créant le vertige du texte. Sa musique se focalise sur l’amplification et le traitement des instruments au travers de nombreuses pédales d’effets (wah-wah, overdrive, distorsion, freeze) tendant vers une frénésie sonore. La couleur « guitare électrique » contamine l’ensemble instrumental, dans une parenté avec l’esprit de Fausto Romitelli.
L’artificiel, le distordu, le filtré, voilà ce qu’est la Nature des hommes d’aujourd’hui. Cette incise de Fausto Romitelli disparu à 41 ans, annonce bien les trois leçons de Professor Bad Trip. Un univers électrifié, la coexistence du psychédélisme rock et de l’héritage spectral, mais aucun goût pour le cross over. Dans sa passion pour le collapse et la chute, pour Michaux et sa mescaline, pour Bacon et ses triptyques, Romitelli continue à adresser ses leçons, sans jamais nous ériger en élèves.
Aurélio Edler-Copes Mental Radio Machine – création française
United Instruments of Lucilin
Sophie Deshayes flûtes
Max Mausen clarinettes
Aurélio Edler-Copes guitare électrique
Danielle Hennicot alto
Ingrid Schoenlaub violoncelle
Benjamin Lévy réalisation informatique musicale Ircam
Fausto Romitelli Professor Bad Trip I, II, III
Julien Leroy direction
United Instruments of Lucilin
Sophie Deshayes flûtes
Max Mausen clarinettes
André Feydy trompette
Yaron Deutsch guitare électrique
Pascal Meyer piano et clavier
Guy Frisch percussions
André Pons-Valdès violon
Danielle Hennicot alto
Ingrid Schoenlaub violoncelle
Louis Siracusa basse électrique
Réalisation de la captation
Captation vidéo Gisèle Productions
Production Arnaud Méthivier / Réalisation - Grégoire Ausina, Julien Pamart
Captation et Mixage son Ircam Martin Antiphon