Cantates [reporté]
Une leçon de ténèbres au XXIe siècle signée Stefano Gervasoni, des textes énigmatiques de Léonard de Vinci entendus par Beat Furrer, les souffles et les bruissements guettés et composés par Kaija Saariaho : quand les voix fondent une alliance nocturne avec l’électronique.
La création de Stefano Gervasoni, méditation et variations sur la poésie espagnole de José Ángel Valente, se rattache aux Leçons de ténèbres, ce genre musical cher à Couperin et à la France du XVIIe siècle. Le traitement électronique permet d’ajouter au chœur réel, un chœur second, accompagnateur, responsorium, ou véritable interlocuteur virtuel. Les quatre Enigma de Beat Furrer jouent de l’espace de la salle de concert, et s’appuient sur les textes visionnaires de Léonard de Vinci, qui décrivent des événements quotidiens ou des phénomènes naturels. Ce concert s’achève sur le souffle et les chuchotements de Nuits, adieux de Kaija Saariaho, écrits sur des extraits de Jacques Roubaud (Échanges de la lumière) et un fragment de Séraphîta de Balzac.
SWR Vokalensemble Stuttgart
Yuval Weinberg direction
Thomas Goepfer, Benoit Meudic réalisation informatique musicale Ircam
Luis de Victoria Tenebrae Responsorien (extraits)
Stefano Gervasoni De Tinieblas, aide à l'écriture d'une œuvre musicale nouvelle originale du ministère de la Culture, commande de l'Ircam-Centre Pompidou — création 2021
avec une vidéo de Paolo Pachini, production de la SWR (50’)
- Stephano Gervasoni © Davide Santi
- Yuval Weinberg © Katinka Hustad
- SWR Vokalensemble Stuttgart © SWR/ Fotoredaktion